Cuba est un grand patrimoine historique, culturel et naturel. Ce n’est pas étonnant que beaucoup des lieux soient sur la liste de patrimoine de l’UNESCO et soient des réserves protégé de biosphère. Nous visitons jusqu’à 10 endroits de cette liste pendant nos programmes de voyage Pearl des Caraïbes et de la plage et du tourisme. 

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Le tourisme patrimonial repose sur l’expérience active du lieu, avec  laquelle on découvre la richesse de la région, nous rencontrons ses habitants, nous avons l’occasion de constater la singularité du patrimoine naturel et culturel et la beauté du paysage. Ça nous permet d’être proches des gens, de leurs traditions locales, la culture et la nature, et dans une situation idéale, les résidents seront conscients de la beauté de leur région, donneront une impulsion au développement de l’entrepreneuriat et aussi ils faciliteront la construction de l’identité locale et coopération. C’est notre rêve de voyager consciemment à Cuba et nous nous efforçons d’y parvenir à chaque voyage.

Ce type de voyage porte comme même son nom: tourisme de patrimoine. C’est voyager pour voir des lieux, objets de la culture matérielle et spirituelle, ainsi que des activités qui présentent authentiquement le l’histoire et les valeurs culturelles, passées et présentes. Aujourd’hui, dans le cadre de l’éducation avant de voyager à Cuba (bien que probablement pour beaucoup de gens déjà après), nous vous présentons la longue liste de l’UNESCO. Dans la première liste, le patrimoine matériel, suivi de réserves de biosphère puis patrimoine immatériel. Vous le voyez? Il y en a vraiment beaucoup! Cuba a une grande richesse!

Objets inscrits dans la liste de patrimoine de la L’UNESCO à Cuba

  •  Complexe historique de La Havane et son système de fortification (1982)
  • Trinidad (1988)
  • Vallée des Moulins (1988)
  • Vallée de Vinales (1999)
  • Cienfuegos (2005)
  • Camagüey (2008)
  • Château de San Pedro de la Roca (1997)
  • Parc national Alejandro de Humboldt (2001)
  • Parc national Desembarco del Granma (1999)
  • Paysage archéologique des premières plantations de café au sud-est de Cuba (2000)
  • Cathédrale de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à La Havane

Réserves de biosphère de l’UNESCO à Cuba

Les réserves de biosphère sont des zones protégées désignées qui contiennent des ressources précieuses Naturel. Les réserves de biosphère du monde ont été créées dans le cadre des activités de, entre autres, l’UNESCO. La nature de Cuba ne peut pas être sous-estimée. Ensuite nous avons six zones sur la liste des réserves de biosphère à Cuba ! Voyez-les, avec la date dans laquelle ils ont été ajoutés à cette liste:

1984: Réserve de biosphère Sierra del Rosario (1984) 

La réserve de biosphère Massif Montagneux Rosario est située dans la partie orientale de la chaîne de montagnes Guaniguanico, entre les provinces de Pinar del Río et La Havane, où vous pouvez voir les côtes Nord et Sud. Il couvre une surface de 26 686 hectares. 

La réserve a une structure géologique complexe avec une grande variété de roches qui produisent des sols différents et particuliers qui déterminent en partie l’endémisme de la flore dans le paysage. 

C’est ici que l’on trouve la petite orchidée Bletia purpurea, considérée comme le symbole de cette réserve. 

Certaines parties de la réserve sont couvertes de roche serpentine, et au lieu de la forêt il y a des prairies et arbustes xéromorphes. Toujours avec des particularités intactes, des systèmes naturels en régénération et une station de terrain écologique, la Sierra del Rosario a été nettoyée des couvert forestier naturel, mais on trouve encore des forêts semi-précieuses, des collines, des mogotes, c’est-à-dire les valeurs atypiques solitaires et les espèces secondaires des forêts renouvelables, comme le palmier royal et yagruma « .

Plus de 5 500 personnes vivent dans la réserve de biosphère, et ils s’occupent principalement de l’artisanat, l’agriculture, l’élevage et la foresterie. En plus, 62 scientifiques nationaux et 20 scientifiques étrangers (1998) sont impliqués dans la recherche et la surveillance à l’Institut d’Ecologie et de Systématique. Ils ont amélioré la foresterie et l’agriculture tropicales, l’écotechnologie locale, à travers du développement de bio fertilisants qui contiennent divers mélanges de mycorhizes. Ils encouragent également l’utilisation de l’énergie non conventionnelle. Il y a une tendance sur l’éducation écologique de la société et l’écotourisme spécialisé. Un très bon hôtel écologique: Moka a été construit dans la réserve de biosphère, qui se confond avec le coteau. 

Un des aspects les plus intéressants de la réserve de biosphère est peut-être sa relation avec le café. Il a été le site de la première grande plantation du Nouveau Monde, et il y a plusieurs emplacements dans la réserve où il y a de petites fermes indépendantes, et le café ombragé fait partie de la gamme des produits cultivés. À Buenavista, il y a une grande zone pour sécher le café, où les techniques et les machines du 19ème siècle sont encore extrêmement bien conservées. En combinaison avec la réserve de la biosphère de la Sierra del Manantlán au Mexique, ils partagent des conditions environnementales similaires mais aussi des problèmes de gestion des ressources.

Réserve de biosphère Cuchillas del Toa (1987)

La Réserve de biosphère Cuchillas del Toa est située dans les Grandes Antilles, au nord-est de Cuba, et comprend la ré gion montagneuse de Sagua-Baracoa dans le Parc National Alexander de Humboldt. Il couvre une surface de 208 305 hectares, dont 6 013 appartiennent au domaine de la mer.

Cuchillas del Toa est considéré comme un des principaux centres de biodiversité et d’endémisme à Cuba et les îles des Caraïbes, avec des forêts de montagne, des forêts de nuages, même la complexe végétation côtière avec mangroves et récifs coralliens. Le système karstique de la grande grotte de Moa Head est un des cinq monuments naturels du pays et l’un des grands systèmes de grottes de l’est de Cuba.

Avec une grande biodiversité de la flore et la faune, 928 espèces endémiques, comme le genre Podocarpus et Dracaena, « joyaux botaniques » qui appartenant aux espèces les plus primitives et on peut aussi les observer. Les vertébrés comme le pic à bec ivoire (Campephilus principalis), le Milan de Wilson (Chondrohierax wilsoni) et almiqui (Solenodon cubanus), sont également considérés des espèces très menacés d’extinction. Certaines espèces de mammifères, considérés les plus petites du monde, se trouvent également dans la réserve.

Environ 18 300 habitants (2002) vivent dans la réserve, distribués dans 498 communautés. Ils sont impliqués dans la foresterie, l’agriculture traditionnelle (café, noix de coco et cacao) et l’écotourisme ; ils élèvent du bétail et ils participent à la recherche du nickel, du chrome, du fer et du cobalt. Ces activités ont eu un plus grand impact négatif sur la capacité des écosystèmes, qui est l’un des principaux problèmes qui la réserve a aujourd’hui. 

Péninsule de Guanahacabibes (1987)

C’est la réserve de Biosphère la plus occidental, avec le célèbre centre de plongée à María la Gorda, dans la Province de Pinar del Río. La réserve compte avec plus de 100 lacs qui, en tant que comme zone humide, est séparé du continent cubain. La réserve a également le plus grand et le plus propre des champs de sable de quartz avec une pureté de 99,8 %.

Grâce à ce difficile accès, les Espagnols ne sont pas venus ici, et la région était une tête de pont de la population autochtone. À ce jour, ils existent 140 sites archéologiques liés à la vie des Guanahatabeyes, qui c’était le nom de la population qui vivait dans ces zones. 

Guanahacabibes est un paradis pour l’observation des oiseaux, mais il y a aussi des espèces rares de reptiles et amphibiens. Les experts croient également que 4 des 7 espèces de tortues marines qui vivent dans la planète ont survécu dans la péninsule de Guanahacabibes. Le tourisme de nature est l’attraction principale du Parc National, d’une surface de 398,26 km2. Cette zone est habitée par 172 espèces d’oiseaux qui appartient à 42 familles, dont 11 sont endémiques et 84 migrent. La côte contient également des récifs coralliens préservés.

L’endroit le plus à l’ouest de Cuba c’est le cap San Antonio. Guanahacabibes a été le site de la première Camp de travaux forcés à Cuba, qui a commencé à la fin des années 1960.

Réserve de Biosphère Baconao (1987)

La Réserve de biosphère Baconao est située au sud-est de Cuba, entre Santiago de Cuba et la province de Guantanamo et comprend trois zones biogéographiques bien définis: « Meseta de Santiago », « Sierra de la Gran Piedra » et « Meseta Santa María de Lorette »

La réserve comprend des forêts tropicales humides, des forêts de nuages, des forêts permanentes mésophiles à feuilles persistantes et microfilaments et arbustes xéromorphes côtiers et sous-côtiers avec des forêts de pins et cactus colonnaires. Les habitats côtiers rocheux et sableux, les mangroves et les écosystèmes de grottes sont considérés comme d’autres, des habitats très importants. Il y  a une haute  biodiversité floristique (1 800 espèces signalés) et de la faune et de nombreuses espèces endémiques en danger d’extinction, comme des chauves-souris, des araignées et des espèces d’insectes qui vivent dans des grottes naturelles (46,6 % de l’ornithofaune).

La réserve compte avec 38 000 personnes (2001) qui travaillent dans le tourisme, la foresterie, l’élevage et les écosystèmes agricoles avec café, fruits et fleurs décoratives. Chaque année, la réserve est visitée par environ 96 360 touristes nationaux et 275 366 touristes étrangers. Presque le 90 % de la population utilise cette activité grâce à 13 centres d’hébergement touristique, un musée et 3 campings qui existent dans la réserve.

Un des aspects les plus intéressants de la réserve de biosphère c’est l’important site archéologique qui décrit trois anciennes cultures indigènes: « Siboney », « Proto-fermier » et « fermier ». C’était l’endroit des plantations de café des anciens immigrés (Haïtiens et Français), qui ont également influencé les pratiques locales d’introduction d’espèces végétales avec des fins médicinales, nutritionnelles et décoratives. 

270 chercheurs permanents et 80 chercheurs étrangers ont participé dans les activités de recherche et suivi administrés par le Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (CITMA), dans différents laboratoires de recherche et de veille dans ce domaine. Le plus important c’est le « Centre oriental pour les écosystèmes et la biodiversité » (BIOECO).

Réserve de Biosphère Ciénaga de Zapata (2000)

La réserve de Biosphère Ciénaga de Zapata est située dans la côte sud de Cuba, dans la province de Matanzas, et couvre une surface de 628 171 hectares. C’est une des plus grandes et des plus importantes zones humides des Caraïbes avec une frontière maritime méridionale. Cette zone est une réserve de biosphère en grappe avec plusieurs zones de base; et c’est come même un endroit  très précieux pour la conservation et la situation géographique dans la Ciénaga de Zapata.

Cette réserve montre la grande diversité d’écosystèmes et les types d’occupation du sol, comme prairies, mangroves, forêts marécageuses et forêts de semi-feuilles, forêts sempervirentes côtières et sous-côtière; maquis côtier et sous-côtière et récifs coralliens avec les principales espèces de coraux et lagons côtiers.

Cette zone est aussi le lieu de couvoir de crocodile de Cuba (Cocodrilus rhombifer) et du Crocodile américain (Cocodrilus acutus) et des oiseaux, comme le grand flamant rose (Phoenicopterus ruber). 

Environ 9 000 personnes, principalement d’origine espagnole, vivent dans la réserve. Les activités économiques comprennent principalement la foresterie, la pêche, l’agriculture sociale, le tourisme, l’artisanat et apiculture. Le tourisme dans la réserve est très important et attire plus de 800 000 touristes chaque année, pour profiter des communautés locales. La région de la Réserve de Biosphère Ciénaga de Zapata a été déclarée région spéciale pour le développement durable. Cette réserve est reliée à la Réserve nationale de biosphère de Río Lagarto au Mexique.

Réserve de biosphère Buenavista (2000)

La Réserve de Biosphère Buenavista est située sur la côte nord de Cuba, dans certaines parties de la Provinces de Villa Clara, Sancti Spiritus et Ciego de Ávila, avec une surface totale de 313 502 ha. La plus grande partie de la mer comprend des récifs coralliens, des plages rocheuses et sablonneuses, tandis que la partie du sol se compose de forêts côtières à microfilaments à feuilles persistantes, de mangroves et de broussailles.

La région possède une grande biodiversité de la flore et de la faune et de nombreuses espèces endémiques (20) et menacées d’extinction. La réserve de biosphère Buenavista couvre onze zones principales dans deux parcs nationales: Caguanes et Cayo Santa María et Cayo Las Brujas. Ces domaines clés contiennent valeurs naturelles, historiques et culturelles extraordinaires, avec 35 sites archéologiques et des grottes avec d’art rural et des peintures murales.

Environ 25 524 résidents permanents (2001) vivent dans la réserve de biosphère dans quatre villes et six villages ruraux. Ses principales activités économiques sont le tourisme, l’artisanat, la médecine traditionnelle, apiculture, agriculture traditionnelle (canne à sucre), pêche, sylviculture et agricole locale. Le tourisme a un potentiel de développement important. Maintenir les pratiques traditionnelles d’utilisation des ressources naturelles par les communautés locales renforce leur identité culturelle. De nombreux programmes d’éducation de l’environnement sont mis en course dans la réserve de biosphère. Plusieurs projets scientifiques nationaux et internationaux et des activités de recherche en cours se sont mis en pratique, et ça compris les paramètres hydrométéorologiques, la protection des plages, ainsi que les caractéristiques et l’exploitation éventuelle de l’eau et de la boue en petits îles. L’UNESCO soutient le projet de recherche sur la mangrove. La réserve est une jumelle de la Réserve nationale de biosphère de L’île Contoy au Mexique.

Eléments de la liste de patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO à Cuba:

Tombe français

Un genre séculaire afro-cubain de danse, de chant et de percussion, originaire de Cuba, particulièrement de la province de l’Orient. La tombe a été apportée par des esclaves d’Haïti, alors une colonie française bien connue comme Saint-Domingue, dont les propriétaires se sont installés dans les régions orientales de Cuba après une révolte des esclaves dans les années 1890. Le genre a prospéré à la fin du 19e siècle avec la création des sociétés funéraires françaises, dont seulement trois ont survécu (Masón, Yubá, Frenté).

Rumba cubaine

La rumba vient de Cuba, mais elle n’a rien à voir avec les gens sociables. Les esclaves ont commencé danser après l’esclavage… abolition de l’esclavage (1886). Quand ils ont commencé à se déplacer vers les villes et les villages d’anciens camps de travail, les événements collectifs sont naturellement apparus, appelés rumba. Plus tard, les instruments sont apparus, et le premier c’était une boîte dans laquelle la morue était importée, en raison de l’excellente qualité du bois, qui était célèbre pour son acoustique. 

Point Cubain

Punto guajiro ou Point Cubain, ou simplement point, est un genre chanté de musique cubaine, d’art poétique avec la musique. Il est devenu populaire dans les régions occidentales et centrales de Cuba au XVII siècle, et comme genre, il a été renforcé au XVIIIe siècle. Il vient d’Andalousie et des îles Canaries et ils se sont intégrés des éléments africains à Cuba.

Point est joué par un groupe avec des différents types de guitares : espagnole, cubaine, française et tripler. Point fait référence à l’utilisation d’un médiator (pincement) et non d’un battement (grattage). Il y a trois instruments de percussion: clavecin, güiro et guayo (également un grattoir, mais en métal). Les chanteurs forment des bandes et improvisent leurs lignes. Ils chantent une mélodie immuable avec des pauses entre vers pour donner aux chanteurs le temps de préparer le prochain vers.

Las Parrandas à Remedios

La tradition a commencé le 25 décembre pour réveiller les Cubains endormis à l’église. Les prêtres ont donné aux enfants des couverts et des casseroles et ils les ont dits de courir dans la ville et de jouer autant haut possible pour réveiller les fidèles. L’effet fut atteint: les Cubains ont apparu dans l’église par curiosité. Las Parrandas fonctionne toujours comme une grande fête de carnaval, qui commence au début de décembre et dure jusqu’à janvier ou plus.